Chaque année, le bilan est fait sur la consommation excessive que nous faisons des ressources offertes par la terre. Pour l’année en cours, le bilan est amer. Au 1er août, nous avons consommé tous les ressources disponibles pour un an.
Un an de ressources épuisé
Le 1er août est « la date à laquelle nous aurons utilisé plus d’arbres, d’eau, de sols fertiles et de poissons que ce que la Terre peut nous fournir en un an pour nous alimenter, nous loger et nous déplacer et émis plus de carbone que les océans et les forêts peuvent absorber« , résume Valérie Gramond de WWF, partenaire du Global Footprint Network.
C’est la date à partir de laquelle l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète. L’empreinte écologique caractérise la surface de la Terre utilisée par l’Homme pour pêcher, élever, cultiver, déboiser, construire et brûler des énergies fossiles. La biocapacité, quant à elle, représente la surface de la planète nécessaire pour faire face à ces pressions. Selon Nicolas Hulot, ministre de l’écologie, il faudrait plus de deux planètes pour subvenir à nos besoins. Un constat alarmant, qui ne laisse pas beaucoup d’alternatives sur les choix possibles. Il faut prendre conscience de la fragilité de notre planète.
Depuis les années 1970, la date du Jour du dépassement se dégrade. En 1998, elle avait lieu le 30 septembre. En 2018, elle arrive deux mois plus tôt : le 1er août. Cette date est marquée cette année par une nouvelle augmentation des émissions de CO2.
Comment préserver notre planète ?
Tous les ans, ce calcul est effectué par l’ONG Global Footprint Network. Comme l’explique le journal les Échos, « pour obtenir ces chiffres, il s’agit d’abord de mesurer l’empreinte écologique de chaque pays, en estimant les surfaces maritimes et terrestres nécessaires pour répondre à la demande nationale. Puis l’empreinte écologique, qui a pour unité l’hectare global, est rapportée à la biocapacité de la Terre, c’est-à-dire les surfaces effectivement disponibles« .
Le site internet du « jour du dépassement » présente différentes solutions pour inverser la tendance. Il faudrait revoir la façon dont sont pensées les villes, développer et privilégier les énergies vertes, lutter contre le gaspillage alimentaire et la surconsommation de viande, limiter l’expansion démographique.