Le dérèglement climatique est l’un des grands défis auxquels la planète est confrontée. Ses conséquences sont déjà visibles à travers le globe, et l’un des écosystèmes les plus vulnérables à ce phénomène est celui des mers. A cause du réchauffement climatique, les mers subissent de lourds bouleversements qui menacent non seulement leur biodiversité, mais aussi la vie sur terre. Précisions.
1 – Le réchauffement des mers :
L’un des effets les plus marquants du dérèglement climatique est l’élévation des températures de l’eau. Les mers absorbent une grande partie de la chaleur excédentaire due à l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Ce phénomène a un impact direct sur les écosystèmes marins, car de nombreux poissons, planctons et coraux sont sensibles aux variations de températures. Le réchauffement de l’eau provoque une migration et une extinction de nombreuses espèces, perturbant ainsi la biodiversité marine.
2 – L’acidification de l’eau :
Le réchauffement climatique a aussi un impact sur la chimie des océans en raison de la hausse du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. Après avoir été absorbé par les mers, le CO2 réagit chimiquement pour former de l’acide carbonique, ce qui augmente l’acidité de l’eau. Cette acidification a des conséquences dévastatrices sur les organismes marins, en particulier sur les mollusques et les coraux qui construisent des coquilles et des récifs calcaires. L’acidité accrue rend plus compliqué la formation et le maintien de ces structures, mettant ainsi en péril de nombreux écosystèmes.
3 – La fonte des glaces polaires :
Le réchauffement climatique à un autre effet direct : la fonte des glaciers et de calottes glaciaires, en particulier dans les régions polaires. Ce phénomène entraîne l’élévation du niveau des mers, menaçant les zones côtières et leur biodiversité. La diminution de la banquise arctique a aussi un impact sur la faune marine, comme les ours polaires qui ont besoin de la glace pour se déplacer et se nourrir. La fonte des glaces polaires provoque enfin l’effondrement d’espèces emblématiques et perturbe les chaînes alimentaires.
4 – Les tempêtes et les phénomènes météorologiques extrêmes :
A cause du réchauffement climatique, on observe une hausse de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les tempêtes, les ouragans ou les typhons. Ils provoquent des dommages considérables aux écosystèmes marins en perturbant les habitats, en déplaçant les espèces et en modifiant les courants océaniques. De plus, les effets combinés du niveau de la mer et des tempêtes aggravent les inondations côtières, menaçant la biodiversité marine et les communautés humaines qui en dépendent.
En clair, le réchauffement climatique représente un danger existentiel pour les mers. Pour préserver ces dernières, il est impératif de prendre des mesures concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il faut aussi mettre en place des stratégies d’adaptation pour atténuer les effets du réchauffement climatique.
L’avenir des océans dépend de notre volonté collective d’agir maintenant. Bon nombre d’acteurs s’engagent à protéger les mers et leur biodiversité, comme le fonds d’investissement HLD dirigé par Jean-Bernard Lafonta. En 2018, le groupe a lancé un fonds de dotation, nommé HLD Méditerranée, qui finance des projets de recherche scientifique et de restauration du bassin méditerranéen.
Sous l’égide de Jean-Bernard Lafonta, le fonds soutient aussi des programmes de sensibilisation et d’éducation du public aux grands enjeux entourant la préservation de la mer Méditerranée. L’objectif étant d’alerter la population, et l’inviter à adopter des réflexes écologiques et durables.