Parmi les nombreux débats de la scène internationale, la protection de l’environnement est un sujet qui, de plus en plus occupe une place particulière dans les discussions. A la fin des années 80, les théoriciens des Relations Internationales ont considéré à bon droit d’inclure l’environnement dans les Relations Internationales. La communauté internationale a donc adopté une politique de coopération environnementale afin de réparer les dommages que l’Homme a causés dans le passé et continue à causer. Il s’agit donc de mettre en place des mécanismes qui permettent le contrôlu de respect des accords internationaux sur l’environnement.
En 1972, on a pris conscience de l’existence de la question de la dégradation de l’environnement et donc de la nécessité de protéger l’environnement. Les Etats ont donc décidé d’opter pour une politique de Coopération Environnementale en créant le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) afin de contrôler le respect des accords passés au sein des Nations Unies. Il s’agît d’intégrer la problématique environnementale dans des politiques plus globales de développement durable. Cette politique opte pour la défense et la gouvernance collective de la protection de l’environnement.
Afin de garantir le fonctionnement correcte de cette politique, la communauté internationale a mis en place des sanctions à l’égard de ceux qui ne respecteraient pas les engagements établis pour la protection environnementale. Ainsi, ceux qui participent dans la dégradation de l’environnement. En 2018 par exemple, Bruxelles a condamné la France pour la contamination de l’air à Paris. A noter, dans les Relations Internationales, c’est l’Organisation des Nations Unies qui se charge de déterminer les sanctions à appliquer sur les pays qui commettent des infractions en matière environnementale.
En effet, le mécanisme de sanction joue un rôle important dans la protection de l’environnement. Autre que son rôle de punir les atteintes à la santé environnementale, il a une fonction dissuasive, celle de faire peur aux acteurs. C’est ce qu’on appelle “la peur du gendarme”.