Selon une récente étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), le vinaigre blanc est moins polluant que les produits industriels ménagers. Mieux encore, mélangé à d’autres ingrédients naturels, il se transformerait en nettoyant multi-usages.
Pas ou peu de COV dans le vinaigre blanc
D’après une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), les produits faits maison polluent moins bien que leurs équivalents industriels. Le vinaigre blanc fait partie de ces produits d’entretien qui ont l’avantage d’émettre moins de composés organiques volatils (COV). Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont nettoyé et astiqué pendant deux ans et demi une maison expérimentale. Les résultats montrent que les nettoyants industriels laissent cinq fois plus de COV dans l’air que leurs équivalents faits maison. Aussi, on y trouve des substances cancérigènes comme l’acétaldéhyde et le formaldéhyde.
Un produit multi-usages
A l’opposé, le vinaigre blanc n’est pas un danger ni pour l’environnement ni pour la santé du consommateur en plus d’être très économique. Parfaitement assainissant, désinfectant et détartrant, il ne rejette pas ou peu de COV dans l’air. Le vinaigre blanc permet de nettoyer le carrelage, la céramique, le marbre, le PVC et bien d’autres surfaces. Il sert également à déboucher les canalisations, à nettoyer les toilettes, à laver et faire briller la vaisselle. Ajoutons qu’il peut être aussi un bon désodorisant grâce aux huiles essentielles notamment.
Comment transformer le vinaigre en super produit nettoyant
Pour que le vinaigre devienne ce fameux produit multi-usages à la maison, rien de plus simple. Il suffit de mélanger 1 litre d’eau à un ½ litre de vinaigre blanc et y ajouter des écorces de citrons. On laisse macérer le tout pendant environ une semaine, puis on retire les écorces de citron et transvase le liquide dans un pulvérisateur. Comme le vinaigre n’a pas forcément une bonne odeur, on peut y ajouter des huiles essentielles mais avec modération. Car elles dégagent des terpènes, dont le limonène, un hydrocarbure à l’odeur d’agrume. Parlant des terpènes, Frédéric Bourbon, chimiste de la marque écolo Rainett, rappellent que « Ce sont des concentrés d’allergisants, qui peuvent déclencher des réactions cutanées ou respiratoires ». « Après, à choisir entre une allergie et un cancer, je choisis la première », a tranché le chimiste.