Savonnière du Moulin : La crème bio venue de la Meuse

Le Salon de l’Agriculture de Paris continue de présenter ses produits verts. Cette fois nous parlerons de la « Savonnière du Moulin », la dernière crème bio de Laurence Giacomazzi, une agricultrice venue de Saint-Germain-sur-Meuse.

« Le prix des cosmétiques c’est du grand n’importe quoi » 

La « Savonnière du Moulin » est l’une des vedettes de ce Salon de l’Agriculture de Paris 2019. Cette crème a été préparée par Laurence Giacomazzi, une brave femme de 50 ans venue de la Meuse. Elle est installée dans le pavillon 2.1, réservé aux chevaux et aux ânes. Cette amoureuse des équidés a monté une entreprise cosmétique bio dont les produits sont faits à base de lait d’âne. Pour elle, la confection de la « Savonnière du Moulin », répond à deux objectifs majeurs : « Je suis sujette aux allergies, et j’en avais assez de payer ma crème 240 euros le tube. Le prix des cosmétiques c’est du grand n’importe quoi ! », lâche l’ancienne spécialiste en mécanique hydraulique. Avant la « Savonnière du Moulin », Laurence Giacomazzi avait déjà mis sur le marché d’autres produits. Sa première crème bio fut consacrée au soin de visage. Puis elle inventa le fameux savon barbe « Le p’tit meusien » qui fit sa renommée mondiale.

« La Savonnière du Moulin » en rupture de stock »

Ce savon fait maison n’a rien à envier à celui des grandes surfaces qui vantent le mérite du leur à coup de publicités envahissantes. « Ma différence, c’est le pourcentage de lait d’ânesse dans mes produits » confie Laurence Giacomazzi. Elle fait même des précisions sur le dosage des composants. Elle dit avoir mis 30 % minimum de lait d’âne dans la « Savonnière du Moulin, 50 % dans le savon de visage et jusqu’à 70 % pour certains cosmétiques.

L’agricultrice veut maintenant lancer la gamme pour bébé de la « Savonnière du Moulin » afin de satisfaire un plus large public. En attendant, elle fait recette au Salon de l’Agriculture de Paris. Arrivée avec seulement trois palettes de ce produit, écoulées en un temps record, elle a dû envoyer son fils en chercher d’autres. « Mon fils a dû faire un aller-retour à Saint-Germain car on est en rupture… », a-t-elle dit. Selon Laurence Giacomazzi, le succès de son produit est dû au fait qu’il permet de « régénérer et de restructurer les cellules, il cible les problèmes de notre peau ».

Auteur de l’article : EcoloBizz

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