La montée du niveau de la mer Méditerranée est devenue un sujet d’inquiétude majeur ces dernières décennies. Lié au réchauffement des océans et à la fonte des glaces polaires, ce phénomène menace les écosystèmes côtiers méditerranéens, les infrastructures et les populations qui y vivent. Précisions.
1 – Les conséquences environnementales :
L’élévation progressive du niveau de la mer Méditerranée a des répercussions directes sur les écosystèmes côtiers. Sensibles à ces variations, les zones humides, les mangroves et les récifs coralliens sont particulièrement vulnérables. L’intrusion de l’eau de mer peut aussi entraîner la salinisation des terres cultivables et des nappes phréatiques, affectant ainsi la biodiversité et la productivité agricole. De plus, la submersion des côtes met en péril certaines espèces animales et végétales qui dépendent de ces habitats.
2 – Les conséquences socio-économiques :
La montée de la mer Méditerranée a aussi des implications socio-économiques considérables pour les communautés côtières. Les zones densément peuplées, les villes historiques et les infrastructures touristiques sont grandement exposées aux risques. La perte de terres et de biens immobiliers due à l’érosion côtière et aux inondations affecte également les populations locales et entraîne des coûts élevés pour les gouvernements en termes de reconstruction. Vitale pour de nombreux pays méditerranéens, l’industrie touristique pourrait être gravement touchée si les plages et les infrastructures disparaissaient.
3 – Les mesures d’adaptation et d’atténuation :
Face à cette menace croissante, les nations méditerranéennes prennent des mesures pour s’adapter et limiter les conséquences. Elles construisent par exemple des barrages et des systèmes de drainage venant renforcer les côtes et protéger les zones à risque. Des planifications urbaines adaptées, avec des zones de construction reculées par rapport à la côte, sont également déployées. Les pays misent aussi sur des barrières naturelles, comme les mangroves et les dunes de sable, pour contenir la montée des eaux.
4 – La nécessité d’une action mondiale :
Si les mesures initiées par les pays méditerranéens sont utiles, la hausse du niveau de la mer est un problème mondial nécessitant une réponse internationale coordonnée. Les nations doivent s’engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de limiter le réchauffement climatique et de ralentir la fonte des glaces polaires.
Les entreprises du monde entier ont également le devoir d’atténuer l’impact de leurs activités sur le climat. Beaucoup de grands groupes travaillent déjà dans ce sens, comme le fonds d’investissement HLD, qui réduit de 4% l’empreinte carbone de son portefeuille chaque année. Cette entreprise dirigée par Jean-Bernard Lafonta pilote par ailleurs le Fonds HLD Méditerranée, un fonds de dotation soutenant chaque année des projets de protection de l’environnement marin en Méditerranée.