Les Golden Days, forum sur les mines et les énergies renouvelables au Mali, ont eu lieu le vendredi 2 avril à l’Hôtel Azalai à Bamako. Sponsorisés par Aliou Boubacar Diallo, cet évènement vise à créer un point de rencontre entre entreprises, potentiels employés et professionnels évoluant dans les secteurs susmentionnés.
Le vendredi 2 avril dernier ont eu lieu, à l’hôtel Azalaï de Bamako, les premières Golden Days, un forum sur les mines et les énergies renouvelables au Mali. Ces journées ont été organisées par l’Agence Futurcom et sponsorisées par Hydroma, la compagnie d’exploration de gaz naturel du milliardaire malien Aliou Boubacar Diallo. Cette première édition avait pour thème « A la conquête des industries minières et des énergies renouvelables ». Les Golden Days ont pour but de révéler le potentiel d’employabilité des secteurs miniers et des énergies propres. Comment ? Par la création d’un cadre d’échanges, de partage d’expériences et de renforcement de la collaboration entre les différents acteurs.
Pionnier de l’hydrogène naturel
Représentant Aliou Diallo a cet évènement, Cheick Oumar Diallo (COD) a « évoqué l’ambition du président Diallo de développer les énergies hybrides mêlant le solaire et l’hydrogène naturel, ainsi que la mobilité légère et lourde qui pourrait faire du Mali et de l’Afrique l’espace le plus moderne en matière de mobilité verte ». Depuis 2012, le pays est déjà pratiquement le seul au monde à exploiter l’hydrogène naturel grâce à Hydroma, qui transforme cette ressource totalement vertueuse en électricité propre pour le village de Bourakébougou.
Le Conseiller spécial de l’entrepreneur Aliou Diallo a également félicité les « organisateurs des Golden Days pour avoir organisé cet évènement qui met en valeur le local content, l’expertise et la ferme volonté des maliens de mieux s’approprier leurs ressources naturelles (minières, gazières et pétrolières) pour en faire de véritables outils de développement durable ».
Nécessité de protéger les richesses nationales
Pour rappel, le Mali est le 5e producteur d’or d’Afrique avec près de 60 tonnes par an, soit trois-quarts des recettes d’exportation du pays. Avec 13 mines actives, l’industrie minière emploie directement 12 000 salariés. Malheureusement, ce secteur souffre encore de la mainmise d’une poignée de grands groupes mondiaux, qui profitent de l’ignorance des populations locales et de la corruption des élites maliennes. Révolté par cette situation Aliou Diallo appelle les autorités à protéger les « ressources minières et gazières en les inscrivant dans les questions de sécurité nationale, comme l’ont fait d’autres pays gaziers avec leur gaz naturel ». L’ancien actionnaire de la mine Wassoul’Or souhaite surtout que l’Etat soutienne pleinement les opérateurs privés maliens dans leurs projets afin de créer des emplois et des champions nationaux. Ce qui permettra de mettre fin à l’immigration clandestine, un véritable fléau au Mali depuis près de dix ans.
En pole position pour la présidentielle de 2022
Aliou Diallo aborde toutes ces questions dans son ambitieux plan Marshall pour le Mali. Ce programme potentiellement doté de 15.000 milliards de Francs CFA prévoit une exploitation des ressources naturelles par région pour impulser un développement harmonieux du pays. Il promet aussi la création de dizaines de milliers de PME et PMI pour résoudre le problème du chômage des jeunes Maliens. Afin de concrétiser ce projet de société, Aliou Diallo se présentera à la prochaine élection présidentielle malienne, qui se déroulera courant 2022. Selon les derniers sondages, il est le favori de ce scrutin. Le cabinet Statix lui donne 27% des intentions de vote au premier tour. Soit dix points d’écart avec son poursuivant immédiat, l’ancien premier ministre Moussa Mara (17%).