Santé : Kiwi, sarrasin, lait de chèvre…ces allergènes qu’on ignore

 

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a découvert que certains aliments comme le kiwi, le sarrasin et le lait de chèvre sont à l’origine de nombreuses allergies. Pourtant, ils ne sont pas répertoriés parmi les allergènes classiques.

L’Anses signale des allergènes émergents

Dans un document publié ce vendredi, L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a annoncé que certains aliments insoupçonnés tels que le kiwi, le sarrasin et le lait de chèvre sont à l’origine d’allergies. L’Anses demande donc que la liste des allergènes « classiques » soit actualisée, en y ajoutant les aliments cités plus haut, qu’elle qualifie d’allergènes « émergents ». Mieux, elle recommande de rendre obligatoire l’information sur leur présence dans la nourriture.

En matière d’allergènes classiques, il en existe 14 actuellement, formellement identifiés : Ce sont : les céréales contenant du gluten, les crustacés, les œufs, les poissons, les arachides, le soja, le lait, les fruits à coque, le céleri, la moutarde, les graines de sésame, le lupin, les mollusques et Anhydride sulfureux et sulfites en concentration de plus de 10mg/kg ou 10 mg.

De la nécessité de respecter les consignes de l’UE

L’Union européenne prescrit l’indication obligatoirement de ces aliments sur l’emballage des produits car reconnus comme à la base des allergies. Pourtant, selon une enquête menée par le Réseau d’allergo vigilance (RAV), entre janvier 2002 et décembre 2017, le sarrasin, le lait de chèvre et de brebis ont provoqué 119 cas d’allergie grave, plus que les mollusques et le soja, qui ont l’objet d’une soixantaine de signalements en 16 ans. Pour le kiwi, l’on a enregistré 34 cas d’allergies graves en 15 ans, plus que la moutarde et les sulfites.

L’Anses fait observer qu’une allergie comporte quatre degrés de gravité que sont :

– les rougeurs et démangeaisons avec ou sans gonflement ;

– les signes dermatologiques, baisse de la tension artérielle, tachycardie, toux et difficultés respiratoires pour le second ;

– Atteinte sévère d’au moins deux organes menaçant la vie pour le troisième.

– Un arrêt circulatoire et/ou respiratoire.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) ajoute que ces données sont partielles car elles ne recensent que les cas graves. Dans les cas moindres, les patients préférant ne pas faire de déclaration. Ce qui ne permet pas d’étaler le phénomène dans toute son ampleur.

Auteur de l’article : EcoloBizz

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