La grande distribution s’engage dans la transition pour une meilleure alimentation

La grande distribution et les géants de l’agroalimentaire sont entrain de céder aux attentes des consommateurs. Ce sont ces derniers et leurs exigences qui ont poussé les enseignes à proposer une alimentation plus saine, équilibrée et respectueuse de l’environnement.

Dorénavant, tout le monde veut avoir accès à une alimentation saine, variée et bio. Le sujet s’est même déplacé à l’échelle des institutions que ce soit au parlement ou dans certaines régions (référendum sur la question en Occitanie). Depuis peu degrandes enseignes de la distribution se sont converties à une nouvelle chaîne de production respectueuse des consommateurs et de l’environnement.

Arnaud Gauffier, responsable des sujets liés à l’agriculture et à l’alimentation au WWF France constate cette nouvelle évolution du secteur : « Le mouvement de transition vers une alimentation plus durable a accéléré dernièrement ». Sophie Labbé du cabinet de conseil Utopies confirme/. Elle explique que « les enseignes ressentent de plus en plus souvent le besoin de prendre la parole sur leur raison d’être, leur rôle dans la société, afin de redonner du sens à leur action ».

Premier à s’engager, Carrefour a développé un programme à l’échelle mondial appelé « Act for Food ». Il vise de nombreux objectifs de la mise en avant des productions bios locales à la réduction de l’utilisation des pesticides chimiques par les agriculteurs. Quelques mois plus-tôt, Monoprix annonçait une « opération en faveur du “manger mieux” » intégrant « une signalétique dédiée en magasins et des offres promotionnelles » devant convaincre les consommateurs à acheter parmi « une large sélection de produits gourmands, de qualité et respectueux de l’environnement ».

Cependant, de nombreux consommateurs restent dubitatifs. Les récents et nombreux scandales alimentaires ont brisé le lien entre les Français et les grandes entreprises du secteur. Ils sont nombreux à craindre que ces actions ne soient qu’un « pink washing ». Clarisse Magnin consultante agriculture chez McKinsey est de cet avis et affirme : « L’ensemble des filières et des acteurs de l’agroalimentaire doivent encore progresser nettement pour répondre à ces attentes ».

 

Auteur de l’article : EcoloBizz

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.