Il s’agit de deux tendances lourdes de nos sociétés occidentales : la recherche du bien-être et la prise de conscience de l’urgence environnementale. Deux phénomènes qui n’ont rien de paradoxaux, bien au contraire…
Face aux nouvelles conditions de vie entre pollution, stress, sur-connexion, et délitement de l’unité sociale, la recherche du bien-être est devenue une priorité essentielle pour de nombreuses personnes. Entre renouveau alimentaire, revival des anciennes sagesses, philosophies et autres religions « zens » les citadins semblent tous courir après la relaxation et la médiation. D’ailleurs, le bien-être est une quête dont les clés peuvent se trouver partout.
L’aménagement et la décoration de nos logements, par exemple, est un grand vecteur de bien-être et de relaxation. La couleur des intérieurs, le choix des matériaux, tout cela a inévitablement une influence sur notre sensation. On sera plus détendue dans une pièce aux couleurs pales et au sol en bois, plutôt que dans une pièce rouge et carrelée, éclairée de puissants néons.
Au niveau de la musique et des sons en général, le bien-être se cache également dans les détails : le silence peut-être une source infinie de relaxation mais aussi d’angoisse. A chacun de voir son cas en la matière !
La nature, enfin, se trouve être la meilleure source de bien-être et de détente.
Voilà sans doute d’où vient le lien entre conscience environnementaliste et zénitude : la nature est nécessaire à notre bien être mais notre mode de consommation actuelle la tue peu à peu, mettant en danger ce bien être vital.
L’égoïsme sera-t-il finalement notre planche de salut : l’humanité en réalisant qu’elle est en train de scier la branche de réconfort sur laquelle elle est assise pourrait bien enfin mettre en place les solutions visant à épargner notre environnement menacé.
On est jamais aussi efficace que lorsque l’on a tout à perdre.