Pour le gouvernement, cette rentrée semble compliquée. La popularité du président Emmanuel Macron n’est pas au beau fixe. En effet, moins de la moitié de la population est satisfaite. Récemment, une baisse du prix du permis de chasse a fait grincer des dents.
Chasse : une défaite pour les protecteurs des animaux et de l’environnement ?
Pour les chasseurs, la nouvelle a été très bien reçue. Emmanuel Macron a décidé que le permis de chasse allait être divisé par deux. Au lieu des 400 euros annuels, les chasseurs s’acquitteront d’une facture de 200 euros. Cette décision a été prise en début de semaine. Elle aurait, pour certains, pousser le ministre Nicolas Hulot à quitter ses fonctions. « C’est symptomatique de la présence des lobbys dans les cercles du pouvoir. Il faut à un moment ou à un autre poser ce problème sur la table parce que c’est un problème de démocratie : qui a le pouvoir, qui gouverne ? », avait déclaré ce dernier, aux micros de FranceInter, lors de sa démission surprise.
Pour rappel, Nicolas Hulot n’avait prévenu personne avant d’annoncer sa démission à la radio. Résigné par le manque d’action en faveur du gouvernement, la présence du lobbyiste Thierry Coste lors de la dite réunion n’aurait pas arrangé les choses.
Les protecteurs inquiets
« En février, le chef de l’Etat avait pris l’engagement d’étendre les dates de chasse de l’oie cendrée en 2019 et Nicolas Hulot avait lancé en août une concertation sur les quotas de chasse de plusieurs espèces », rappelle le journal du Monde.
Ce n’est donc pas la première fois que le président Macron prend des décisions inquiétantes, notamment pour la ligue de protection des oiseaux. Elle dénonçait d’ailleurs un « piégeage cruel de centaines de milliers d’liseurs en France ».
La Ligue pour la protection des oiseaux s’est inquiétée de ces projets et a dénoncé le « piégeage cruel de centaines de milliers d’oiseaux en France ». Son président, Allain Bougrain-Dubourg, a regretté qu’« en France, on chasse soixante-quatre espèces différentes d’oiseaux » alors que dans « le reste de l’Europe, c’est quatorze espèces. Et sur les soixante-quatre espèces, il y en a vingt qui sont sur la liste rouge de l’Union internationale de conservation de la nature », a-t-il ajouté.