La tendance responsable est en vogue chez les producteurs, notamment grâce aux nombreux scandales lancés par les défenseurs des animaux. Elevages et autres abattoirs sont pointés du doigt par les consommateurs. Le plein air pour les œufs, la localité pour les fruits et légumes et plus récemment les Laitiers Responsables. Pourquoi est-il important de choisir ce que nous consommons ?
Le plein air pour les poules et les vaches
Les campagnes d’information de l’Association L214 auront fini par porter leurs fruits. Elles montraient des poules dans des cages surpeuplées, déplumées et blessées… Les consommateurs ne veulent plus voir ce type d’images, c’est pourquoi ils se tournent vers le plein air.
Aujourd’hui, plus de la moitié des Français portent une attention toute particulière à la provenance de leurs aliments. En 2016, le Comité national de la profession de l’œuf (Cnpo) indiquait que la part des œufs de plein air était passée de 3% en 1996, à 46% en 2016. 45 millions de poules sont enfermées dans ces « usines à oeufs ».
Candia en pleine transition
Pour le lait, la marque Candia prend à son tour les rênes en main. Elle lance la marque les Laitiers Responsables, qui permettra aux consommateurs de tracer la provenance de leur lait. Le logo, reconnaissable par charte colorimétrique, les renseignera immédiatement. Dans un communiqué, le géant du lait explique la chose suivante.
« Candia s’engage au service de la transition alimentaire, avec cette initiative qui répond aux attentes légitimes et claires des consommateurs et des éleveurs aujourd’hui. Avec une meilleure rémunération, Les Laitiers Responsables est aussi et surtout une ambition à grande échelle pour revaloriser la filière laitière française. Avec Les Laitiers Responsables nous voulons proposer un nouveau standard entre le lait conventionnel et le lait biologique, avec pour ambition d’atteindre le volume du bio d’ici 2020, soit environ 200 millions de litres« .
Malgré ces initiatives, les défenseurs des animaux considèrent que les mesures ne sont pas suffisantes. A quand un réel progrès ?