Depuis la première édition du « Earth Hour » en 2007 sur le continent australien, l’événement se déroule désormais aux quatre coins du monde. En français, « Heure pour la Planète », ce rendez-vous lors duquel tous les participants (institutionnels ou particuliers) éteignent leurs lumières, vise à sensibiliser aux risques du dérèglement climatique.
Le monde main dans la main
Cette année encore, 180 millions de personnes ont éteint leurs lumières à 20h30 précise, samedi 24 mars. Les plus grandes villes ont également suivi le mouvement. Dans le monde entier, la même scène s’est jouée. L’Opéra de Sydney, Big Ben, le Kremlin, l’Acropole, les gratte-ciel de Hong Kong, la tour Burj Khalifa de Dubaï, ou encore le christ rédempteur de Rio, ont tous été plongés dans le noir.
Cette douzième édition, à l’initiative de WWF, organisation non gouvernementale internationale dédiée à la protection de l’environnement, a également mis l’accent sur la mobilisation pour la prévention de la Nature. Cette question intervient au moment où la Colombie ouvre la réunion sur la biodiversité et les services écosystémiques.
« La biodiversité et le changement climatique sont les deux faces de la même médaille« , a expliqué Marco Lambertini, secrétaire générale de WWF.
Une prise de conscience nécessaire
« Après trois années de mobilisation mondiale contre le dérèglement climatique, Earth Hour 2018 marque le coupe d’envoi par le WWF d’un engagement sans précédent pour la nature dans la perspective de la conférence de l’ONU sur la biodiversité et du congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature, qui se tiendront tous les deux en 2020, en Chine et en France », a déclaré Pascal Canfin, directeur général de WWF France.
L’organisation a appelé les participants « à partager et discuter de ce que la nature signifie pour eux« , sur un site dédié connect2earth.org.
« Une fois que le capital naturel est détruit, la vie sur Terre telle que nous la connaissons, ne sera plus possible. Il est donc impératif de prendre des mesures, aujourd’hui et tous les jours, pour sauvegarder la biodiversité », a commenté Cristiana Pasca Palmer, secrétaire générale de la Convention sur la diversité biologique de l’ONU, associée cette année à l’événement Earth Hour.