La star américaine de la pop se révèle être un danger pour le climat en raison de son tour du monde promotionnel marqué entre autres par des vols en jet privé et une surconsommation de ses fans.
C’est une réalité sans doute difficile à admettre par les « Swifties », ces millions d’adeptes de Taylor Swift à travers le monde. Mais l’artiste américaine sans doute la plus influente du moment, n’est pas un modèle pour le climat. Au contraire, ses actes sont pour le moins climaticide. Notamment sa tournée baptisée Eras Tour.
Ce tour du monde, le sixième de sa carrière, censée participer à la promotion de six de ses derniers albums, est un générateur en puissance d’émissions de Co2. En cause, les déplacements incessants de la star en avion – en jet privé notamment – à la rencontre de ses fans.
Eras Tour, c’est en effet 152 différentes dates de concerts réparties sur cinq continents à travers une vingtaine de pays. De quoi générer d’importantes quantités de gaz à effet de serre, connu pour être un des principaux contributeurs du réchauffement climatique.
Un bilan épouvantable
Les chiffres sont sans appel : en 11 concerts réalisés au mois de février dernier à Tokyo, Melbourne et Sydney, Taylor Swift aura rejeté près de 400 tonnes de CO2 dans la planète, à en croire des données de la plateforme Carbon Credits spécialisée sur les marchés du carbone, du pétrole et du gaz, des énergies alternatives et des technologies vertes.
À preuve, 20% des billets du spectacle prévu jeudi 9 mai 2024 à Paris auraient été achetés par des adeptes américains de l’artiste, selon le site d’information The Seattle Times.
Initiative compensatoire
Si Eras Tour peut s’enorgueillir d’avoir été la première tournée de l’histoire de la musique a été générée plus du milliard de dollars de recettes en billetterie, son bilan carbone suscite de nombreuses inquiétudes.
Taylor Swift régulièrement interpellée sur la question, met en avant le mécanisme de la compensation via l’achat de crédits carbone. C’est-à-dire en finançant des projets environnementaux dans d’autres secteurs.
Reste à savoir dans quelle proportion cela se fait-il et si une telle initiative est assez compensatoire d’autant d’émissions de Co2.