Omie & Cie, une marque française engagée, conçoit et commercialise des produits alimentaires en s’appuyant sur un réseau de producteurs qui font de l’agriculture régénératrice. Avec son modèle, tout le monde sort gagnant : la startup fait du chiffre, les paysans sont bien rémunérés et la terre est valorisée.
Avec la crise environnementale, il devient de plus en plus nécessaire de mettre en place une agriculture verte. Il existe aujourd’hui différentes formes d’agriculture durable. Parmi lesquelles l’agriculture raisonnée, de conservation et de haute valeur environnementale.
Omie & Cie promeut l’agriculture régénérative
Omie & Cie, une marque française d’épicerie lancée en février 2021, a fait, elle, le choix de l’agriculture régénérative ou régénératrice. Il s’agit d’un modèle agricole qui a pour vocation de restaurer les sols et les écosystèmes abîmés par l’agriculture intensive. Ce système de production englobe diverses pratiques, dont les méthodes biologiques (comme l’absence d’intrants de synthèse), l’agroécologie, l’agroforesterie et la diversification des cultures.
Un accent mis sur le local et le circuit-court
Omie & Cie s’appuie sur cette agriculture régénératrice pour concevoir des produits alimentaires durables et sains (cookies, sauces, compotes et autres soupes). La startup le fait en partenariat avec 260 agriculteurs et coopératives astreints à utiliser les méthodes de production les plus respectueuses de l’environnement. Elle privilégie le local et le circuit-court, tout en misant sur la traçabilité et la transparence de la chaîne de valeur.
Omie & Cie investit 1 % de son CA dans la formation des agriculteurs
Omie & Cie vise trois objectifs essentiels. A savoir aider à mieux consommer, participer au développement d’une agriculture vertueuse et mieux rémunérer les producteurs. Pour de meilleurs rendements, la PME accompagne les producteurs et les forme dans leur transition vers une agriculture régénérative. Elle investit chaque année 1 % de son chiffre d’affaires dans cette mission.
Un meilleur rendement sur les parcelles
Les producteurs reçoivent par exemple une formation sur le couvert végétal. L’objectif est de ne jamais laisser la terre nue, grâce à des cultures intermédiaires. Cette technique permet d’ailleurs de fixer l’eau et les nutriments afin de mieux nourrir le sol ainsi que les plants. Se faisant, elle contribue à l’amélioration du rendement d’une parcelle, et à l’augmentation de la rémunération des paysans. Ce dernier point est d’autant important que le secteur manque d’attractivité depuis quelques années à cause des revenus bas.
Omie & Cie déclare un chiffre d’affaires de 1,8 million d’euros
Omie et Cie a réussi à embarquer toute la filière, des paysans aux marques en passant par les distributeurs comme Naturalia, Decathlon et Mon-marché (Grand Frais). En 2023, la jeune pousse a réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 million d’euros, soit le double de l’année précédente. En 2024, elle table encore sur des revenus deux fois plus importants. Pour atteindre ses objectifs, la foodtech peut compter sur sa récente levée de fonds de 15 millions d’euros opérée. Ce financement servira notamment à recruter de nouveaux collaborateurs.