La planète se réchauffe à cause d’une concentration de gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone (CO2), de plus en plus importante dans l’atmosphère. Ce changement climatique, provoqué par l’activité humaine, a de lourdes conséquences mettant en péril toute la biodiversité. C’est la raison pour laquelle bon nombre d’entreprises françaises s’engagent à réduire l’empreinte carbone de leurs activités, à l’image du groupe La Poste.
On ne vous apprend rien, mais côté climat il y a urgence. Il se réchauffe rapidement et sans discontinuer. Depuis le début du XXème siècle, la température de la planète a augmenté de 1,2°C. Si nous ne réduisons pas nos émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote…) la terre prendra 4 degrés supplémentaires d’ici la fin du siècle.
Le changement climatique a des répercussions diverses qui vont bien au-delà d’une simple hausse des températures. Il est en effet au cœur d’un système où chaque dérèglement interagit avec un autre et crée des réactions en chaîne. Le changement climatique appauvrit par exemple la couche d’ozone qui elle-même dégrade la qualité ce qui peut, in fine, poser des problèmes de santé publique.
Le réchauffement climatique entraîne aussi une déforestation, puis une désertification impactant directement la biodiversité. Cette même déforestation dégrade les écosystèmes (comme les sols), mène à une insuffisance de l’approvisionnement alimentaire et donc engendre des risques de santé publique. Le manque d’eau lié au changement climatique peut aussi limiter l’accès aux ressources alimentaires. Bref, tout est interconnecté.
On peut ajouter à cela l’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes (canicules, tempêtes, sécheresse, précipitation abondantes…), l’instabilité des saisons, le hausse du niveau des mers ou encore la fonte massive des glaciers, qui mettent en danger l’agriculture, la faune, la flore, et des dizaines millions de personnes, en particulier celles déjà vulnérables vivant dans des pays en développement.
Si le niveau de gaz à effet de serre dans l’atmosphère a toujours connu des variations naturelles par le passé, c’est bien l’activité humaine, et ses émissions associées, qui provoque aujourd’hui un dérèglement climatique d’une ampleur et d’une vitesse sans précédent.
Il convient donc à chaque citoyen d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique, en adoptant les bons réflexes, en limitant sa consommation énergétique ou en revoyant ses modes de consommation, de transport, de loisirs…
Les entreprises doivent aussi s’organiser pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et atteindre la neutralité carbone. C’est notamment le cas du groupe La Poste, qui, dans le cadre de son plan stratégique 2030, a pris l’engagement de baisser ses émissions de -42% entre 2022 et 2030 Afin de répondre aux attentes de l’accord de Paris, l’entreprise à mission compte aussi atteindre le « Zéro Emission Nette » de gaz à effet de serre avant 2040.
Pour atteindre ses objectifs, La Poste va tout d’abord multiplier par deux le nombre de ses véhicules électriques d’ici à 2025. Le groupe compte aussi décarboner le transport moyenne et longue distance afin que 50% des kilomètres parcourus le soient en énergie bas-carbone dès 2030. 600 millions d’euros ont été investis pour rendre possible cet ambitieux programme.
Les actions du groupe La Poste pour décarboner sa logistique et atteindre la neutralité carbone ont été saluées fin janvier dernier par le Carbon Disclosure Project (CDP), l’organisation internationale à but non lucratif qui évalue chaque année les entreprises en fonction de leur impact environnemental.
Pour la deuxième année consécutive, Le groupe La Poste a été classé List A par le CDP, soit la meilleure notation possible. Seules 282 entreprises sur près de 20 000 évaluées à travers le monde figurent dans cette catégorie communiquée le 19 janvier dernier.
Par ailleurs, La Banque Postale, reconnue pour son leadership international en matière de lutte contre le changement climatique, obtient également pour la deuxième année consécutive la notation A du CDP, l’organisation internationale de référence à but non lucratif en matière d’évaluation des stratégies climat des entreprises. En s’engageant à devenir zéro émission nette à horizon 2040 sur ses activités bancaires, elle est la seule banque française à obtenir cette reconnaissance du CDP en 2022 pour son engagement en faveur du climat.
« C’est une fierté pour le groupe La Poste et tous les postiers de compter à nouveau parmi les entreprises leaders dans l’action contre le changement climatique. Cette consécration est le résultat d’une politique environnementale débutée il y a deux décennies et ce nouveau score prouve le maintien, à un très haut niveau, des ambitions RSE du groupe La Poste », indique le Président directeur général du groupe Philippe Wahl.