Selon une récente étude d’Opinion Way, 60% des Français se disent adeptes des repas végétariens, et près d’un quart (23%) en dégustent plusieurs fois par semaine. Une habitude de consommation renforcée par la pandémie du coronavirus.
Si le végétarisme est une pratique alimentaire de plus en plus ancrée dans le quotidien des Français, la pandémie du coronavirus a accéléré cette culture. C’est ce qui ressort d’une récente étude d’Opinion Way pour Beendi, une marque de produits alimentaires bio et végétariens lancée en 2013. En effet, même si 65% des Français considèrent la tendance des repas végétariens comme « bobo » voire « baba cool » (59%), au moins 60% d’entre eux déclarent consommer des repas végétariens. Mieux, près d’un quart (23%) en mangent plusieurs fois par semaine et 18% plusieurs fois par mois.
Les jeunes, les célibataires et les femmes en raffolent
Les plus gros consommateurs de repas sans viande ni poisson sont davantage des femmes (62%), des moins de 35 ans ((31%) et le plus souvent des célibataires (28%), d’après l’enquête réalisée sur 1000 personnes majeures entre le 15 et le 17 juillet 2020. Pour les interrogés, l’alimentation végétarienne s’inscrit dans une démarche militante et écologique (60%). En consommant moins de viande et de poisson, ils ont précisément le sentiment de prendre soin de la planète et des animaux (57%) ainsi que de leur santé (52%). Près de la moitié des Français (46%) pense que cette tendance va s’installer durablement dans leur quotidien.
Des obstacles à la pleine adoption du régime
Mais ils subsistent encore des freins à cette montée en puissance du végétarisme. Parmi ces obstacles, figure la difficulté de partager un repas végétarien en famille ou entre amis avec le sentiment d’être jugés négativement (74%). Puis viennent la peur de ne pas pouvoir reproduire les recettes familiales ou traditionnelles en version végétarienne (67 %) et le fait que la cuisine veggie soit moins variée que la cuisine traditionnelle (62%). D’autres raisons sont citées comme le coût élevé de la cuisine végétarienne (57 %) et le manque de saveurs des plats (51 %).
Une tendance appelée à se renforcer
« Face à ces résultats probants, force est de constater que l’alimentation végétale a de beaux jours devant elle et devrait continuer à s’inviter de plus en plus souvent sur les tables des Français » au regard des enjeux écologiques et sanitaires des années à venir, écrit toutefois Opinion Way en conclusion de son étude.