Pour valoriser les circuits courts et promouvoir les échanges, une épicerie organise son premier marché de quartier à Vesoul, rue Didon. Elle propose à la vente des légumes frais et des produits laitiers jusqu’en décembre.
Un appel à projets
Depuis jeudi 10 octobre, l’Épi’Cerise a lancé son marché du quartier, rue Didon à Vesoul. Jusqu’à décembre prochain, l’épicerie solidaire proposera des légumes frais et des produits laitiers issus d’exploitations locales. L’initiative, ouverte à tous, vise à favoriser les échanges entre les habitants et promouvoir les circuits courts. « L’idée est d’attirer une population nouvelle dans notre épicerie, afin de provoquer des échanges avec notre clientèle habituelle. On s’est rendu compte que lorsque nos bénéficiaires venaient accompagnés, cela nouait des liens, une forme d’entraide entre eux et nos bénéficiaires, eux et l’association aussi. », explique à L’Est République Églantine Pelcy, coordinatrice d’Épi’Cerise. « L’idée nous trottait dans la tête depuis quelques années. Puis il y a eu l’opportunité, fin 2018, d’un appel à projets lancé par la Région sur le thème des circuits courts », ajoute-t-elle. L’association a aussitôt soumis son projet de marché de quartier et a remporté une enveloppe de 10 700 € pour le développer. Cette somme a permis à l’épicerie solidaire de payer certains équipements tels qu’un frigo et des balances.
Les producteurs livrent leurs produits, Epi’Cerise s’occupe de les vendre
Le marché de quartier se tient chaque jeudi, de 15 h à 18 h 30, dans la cour d’Epi’Cerise, 6 rue Didon à Vesoul. Pour cette première expérience, l’offre se limitait à des légumes, d’un maraîcher bio de Meurcourt, et de divers produits laitiers bio également (yaourts, fromages, faisselles) d’une ferme de Fontenois-lès-Montbozon. La vente est assurée par des bénévoles et les salariés de l’association. Selon sa présidente, « Cela permet de libérer les producteurs : ils nous livrent leurs produits et nous nous occupons de les vendre ». Pour l’occasion, les employés devaient se passer de caisse enregistreuse. Tout se faisait à l’ancienne. Il faut peser et faire ses comptes soi-même. Cela permet aussi d’apprendre autre chose », précise la coordinatrice.
Une prochaine antenne à Jussey
Epi’Cerise, c’est avant tout la solidarité. A Vesoul, l’association est venue en aide à 546 familles, soit près de 1 500 personnes. À Luxeuil, où une épicerie solidaire a ouvert début mai, elle a déjà reçu 130 familles. Epi’Cerise aimerait maintenant ouvrir une antenne à Jussey, mais la difficulté est de trouver un local adéquat. « Pour l’heure, nous sommes encore au stade de la recherche de locaux. Nos critères compliquent un peu la tâche : il nous faut des locaux d’une certaine surface, avec du parking, suffisamment grand là aussi pour accueillir un camion pour le déchargement des fournitures etc. », annonce Églantine Pelcy.