Entre les gagnants t les perdants du projet de loi de financement 2019 présenté en début, le ministère de l’écologie a choisi -timidement- son camps. Il se place du côté des ministères dont le budget va être augmenté l’an prochain de 3.1% pour atteindre les 34.2 milliards au total. A noter quel ministère va perdre 811 emplois temps plein et 267 autres chez ses opérateurs.
Certaines politiques du ministère profiteront plus que d’autres de cette enveloppe légèrement alourdie. Le compte d’affectation spéciale pour la transition énergétique (CAS TE) qui est consacré au financement d’énergies renouvelables -éolien et photovoltaïque- ainsi qu’aux sites de méthanisation va progresser de 1.3% atteignant 7.3 milliards d’euros l’année prochaine.
Le ministère a détaillé cette augmentation « les soutiens aux énergies renouvelables s’élèvent à 7,3 Md€ en 2019 dans le cadre du compte d’affectation spécialisé dans la transition énergétique (CASTE) contre 6,4 Md€ l’an dernier. Le ministère a aussi souhaité mettre en avant une politique volontariste sur la question : « on a fait en sorte que ces soutiens soient le plus efficace possible en supprimant des tarifs d’achat au profit du lancement d’appels d’offres ».
Les transports vont aussi bénéficier d’augmentation de budget de l’ordre de 300 millions pour les infrastructures. Dans le même temps le plan vélo se voit attribuer une enveloppe en hausse de 350 millions. Le budget transport du ministère atteint 7 milliards d’euros.
Du côté des associations on n’est pas satisfait. La Fondation pour la nature et l’homme par exemple déplore la faiblesse des moyens consacrés pour accompagner les PME et les particuliers vers des bilans énergétiques positifs : « Isoler son logement ou son commerce ou encore changer de voiture pour sortir de sa dépendance au pétrole ne sont pas encore des options accessibles à tous ».
Dans la sphère privée, bon nombre d’acteurs économiques s’organisent pour protéger l’environnement. On peut notamment citer le fonds d’investissement HLD dirigé par Jean-Bernard Lafonta, qui veille à ce que ses participations respectent les critères ESG. HLD intègre également le développement durable au cœur de sa politique.
