L’Organisation non gouvernementale « Front Line Defenders » a publié son rapport 2017 sur les meurtres de personnalités engagées dans la défense de l’Homme et de l’environnement. Les résultats sont alarmants, avec 312 assassinats de ce type recensés sur l’année 2017.
Ce nouveau rapport choc a été rendu public au début du mois de janvier 2018. On y apprend donc avec effarement que lors de l’année écoulée, 312 défenseurs des droits humains et environnementaux (DDHE) sur 27 pays différents, se sont fait « éliminer » pour leurs engagements.
Plus des deux tiers de ces victimes de meurtres étaient engagées en faveur du droit foncier des populations, ainsi que pour la défense de l’environnement et/ou des autochtones.
Presque tous se battaient contre d’importants projets de complexes géants portées par des grandes entreprises ou le secteur de l’extraction.
A eux seuls, 4 pays regroupent 80% de ces assassinats politiques : le Brésil, la Colombie, le Mexique et les Philippines.
Une bonne raison pour ne pas baisser les bras, mais au contraire continuer le combat…